jeudi 24 décembre 2009

Shanghai électrique et électrisante



On l’appelle le Manhattan de la Chine.
Problème ; New York, moi, c’est pas mon truc !

Appréhensions ….
Découverte…
Réactions… !:
Shanghai, tu me plais!

pyjama


Ce qui me frappe le plus ici c’est l’incroyable cohabitation de l’ultra-moderne et de l’archaïque. Les deux extrémités se côtoient sans se mélanger.

A deux pas de Huhai lu, grande rue commerçante bordée d’enseignes internationales et d’écrans géants publicitaires, le tout éclairé à 2000 watt par des néons et des guirlandes, il y a la vieille ville Chinoise, rustique, crasseuse et odorante.

A l’intérieur même de ce quartier typique, des coins touristiques et proprets jouxtent des rues encombrées d’échoppent diverses. Les marchands étalent légumes, poissons, crabes et poulets vivant par terre, pendent leur canard déplumés et décapités à des crochets huileux fixés aux innombrables files électriques qui pendent au dessus de nos têtes.

Des culottes et des chemises flottent à coté de ces volailles.
Ca klaxonne, ça hurle, ça crache, ça téléphone, ça gesticule dans tous les sens.
Ca bourdonne comme dans une ruche et on essaie tant bien que mal de se frayer un passage au milieu de cette cohue.

Quelques arbres, on ne sait par quel miracle sortent de terre entre deux murs serrés. Il flotte dans l’air une odeur d’huile froide, de viande fraiche, de poisson mêlés à d’autres odeurs étranges et peu engageantes… La Chine qu’on aime, celle qui dépayse vraiment, qui répugne un peu mais tellement pleine de vie...

La rue d’après ; autres spectacle.
Des maisons vides servent de dépotoirs.
Plus un bruit.
Personne.
Des grues dépeltent et annoncent l’avancée inexorable des grattes ciel…
Au dessus des toits bas, les buildings pointent leurs têtes hautaines et contemplent du haut de leurs 108 étages cet étrange spectacle.

Shanghai, par ses extrêmes, ses contrastes, sa vie à 1000 à l’heure, ses lumières, ses bruits et ses odeurs, hypnotise et fascine.


PUDONG





La rue principale de Shanghaï : Nan Jing Lu


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