Si vous ne savez pas ce qu’est une Ayi, que le playground intérieur ne vous évoque rien, que vous n’avez que faire des conférences au « château », c’est que vous n’êtes pas encore entrés dans le cercle très privé de la Tay Tay shanghaienne !
Commençons par le B-Aba : qu’est ce qu’une Tay Tay ?
C’est tout simplement une femme d’expat qui ne travaille pas.
La vraie Tay Tay a minimum une Ayi (baby sitter-femme-de-ménage-cuisinière) avec qui elle doit essayer de communiquer tant bien que mal car cette dernière ne parle pas anglais.
Ca tombe bien, entre ses courses au city-shop (magasin vendant principalement des produits occidentaux) ou au Jialefu (= carrefour ! prononcez dialefou), elle a le temps de prendre des cours pour apprendre les rudiments de la langue Chinoise. Il lui reste même un peu de temps pour suivre des mystérieuses conférences au « château », vaste demeure situé dans un kong Pong d’à coté (tous les Kong Pong, qui sont les résidences pour expat avec piscine intérieure et extérieure, services divers et verdures à volonté, sont à coté !).
Les Ayi se retrouvent entre elles pour apprendre à cuisiner le bœuf bourguignon ou le flan au légume. Puis emmènent les enfants jouer dans le playground intérieur ou extérieur (vaste terrain de jeu souvent bien équipé). Les enfants les plus sages auront le droit de suivre des activités diverses au Gimboree, sorte de garderie remplie de jeux et d’animateurs souriant et chantant où les enfants viennent accompagnés de leur Ayi ou leur maman.
Plutôt sympa la vie d’expat !
Merci aux Pirey grâce à qui j’ai pu goûter à cet art de vivre !
C’était top !
Bon désolée Christel, mais tu n’es pas encore une vraie Tay Tay ; tu t’occupes trop de tes enfants pour pouvoir être appelé ainsi…
jeudi 24 décembre 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire