ASIE

NOVEMBRE 2009 

CHINE




PARIS ----> Londres ----> PEKIN

21 nov .................................................. 22 nov


à 12h25 ............................................ à 10h22



La terre vue du ciel… La Chine, de mon hublot…

Je tente d’ouvrir un œil après une nuit agitée coincée contre mon hublot.


Sous l’appareil, je vois une étendue immense de nuages dentelés ressemblant à une gigantesque vallée de petites montagnes pointues. 

A ce moment là, et c’est humain, me viens la réflexion hautement intellectuelle qu’un nuage c’est quand même vachement bizarre !!

Puis, après un long moment durant lequel mon esprit s’égare dans cette pensée, j’assiste, sans trop savoir quand exactement nous sommes passés de l’un à l’autre, à un agrandissement du relief et les petites montagnes dentelées ressemblent d’avantage maintenant à des immenses monts acérés !

A moins que…. Mais oui, en fait nous volons bien, (depuis quand ? je l’ignore,) au dessus de milliers de montagnes enneigées. C’est impressionnant ce paysage qui s’étend à perte de vue. De temps en temps, je peux distinguer, grâce à ma vue perçante, quelques villages perdues ou plutôt quelques maisonnettes éparpillées. Tout semble si calme, si immobile. Seulement du blanc et quelques taches grises. Et tout est en même temps si majestueux, si grand et insaisissable.

Première image de la Chine… et je trouve ça magnifique et angoissant…




PEKIN

Premières impressions Pékinoises ….  
                                    ......    le 25 nov 2009        


Au bout de 4 jours à Pékin, je peux le dire sans trop m’avancer ; je ne pourrai pas vivre ici !

Beaucoup connaissent mon attirance pour les villes Italiennes douces et sécurisantes, nous sommes ici loin d’une Sienne ou d’une Florence ! Mais sans surprise bien sûr, je ne suis pas si naïve !

Pékin est découpé en d’immenses avenues dégagées.
Les immeubles, ou devrais-je dire les buildings, grattent le ciel et les temples, innombrables mais beaucoup plus typiques permettent à la touriste que je suis de reprendre son souffle dans cette ville où rien ne semble à taille humaine. (Et je m’attends à bien pire avec Shanghai).

Ainsi la place Tian’anmen trône au centre de Pékin, gigantesque étendue bordée d’immenses colonnes rouges sur ses cotées et des mures rouges de la cité interdite à son extrémité nord. Je pense qu’à pied et en tenant compte de la circulation, il me faudrait environ 30minutes minimum pour en faire le tour.

L’ultra moderne côtoie l’ancien dans une harmonie quelque peu douteuse et kitch mais tellement asiatique !

Le Chinois, loin d’être méchant, n’est pas pour autant très aimable ! Il a, en tout cas, un réel problème avec la bienséance. J’ai donc compris assez rapidement que faire gentiment la queue pour acheter mes tickets de métro ne sert à rien ; tout le monde me dépasse allégrement et sans la moindre gène. Pour m’adapter il va donc falloir que j’apprenne à m’imposer !

Tout est différent ici, rien ne ressemble à la France, à part quelques enseignes internationales comme le Starbuck, le Mac Do et KFC dont aucun pays ne semble réchapper ! Mais ici, et c’est ca le petit plus qui change tout : même ces enseignes sont traitées à la mode chinoise (enfin, parfois !) (cf photo de Starbuck ci-dessous).



Je m’interroge toujours sur la façon la plus appropriée de traverser une route Pékinoise. .. Il y a forcement une solution car je vois bien qu’ils s’élancent tous au même moment au milieu de ces immenses artères pleines de voitures qui ne freineraient pour rien au monde. Mais quand ? Ne me dites surtout pas « quand il n’y a plus de voiture », j’y ai pensé, mais il y en a toujours des voitures ! Et c’est ça le mystère !

Pourtant je me sens en sécurité ici. Pas une fois je me suis sentie mal à l’aise ou agressée. La brusquerie des Chinois m’amuse car elle n’est pas malveillante ; leurs crachats sonores ne me dérange (presque) plus ; je me sens même rassurée par leur regards interrogateurs dans le métro où je croise si peu d’occidentaux. Les temples sont tous sublimes et apaisant. On a beau dire qu’on en fait vite une indigestion, pour le moment, je suis bien loin du simple mal de ventre ! Et marcher dans Pékin illuminé, la nuit alors qu’il fait un froid de canard, c’est grisant !
En parlant de mal de bide, je suis encore assez prudente sur la nourriture. Pour le moment je me contente des plats chinois classiques et ne commande de la viande que quand je suis certaine de la signification. Mais promis, je ferai bientôt des choix un peu plus aventureux !

Alors certes je ne pourrai pas vivre à Pékin mais il se pourrait bien que je m’y attache, qui sait… ?







La GRANDE MURAILLE
 Elle a marché sur le Grande Muraille ... le 26 nov


Et oui maintenant je peux le dire ;
un de mes rêves s’est réalisé :

J’ai marché sur la Great Wall !!



Déçue ? 
Non, certainement pas ! 
Un peu frustrée de ne pas avoir fait un feu et sorti mon sac de couchage afin d'attendre patiemment le levé du soleil, suivant ainsi l’exemple de mes chers ABCDiens (Alice, Pierre, Max, Jess, si vous m'entendez!!!), mais seule sous -5° c’est plus difficile, vous en conviendrez !


La Grande Muraille, seule construction humaine visible de la lune… personnellement ça me sidère !



Résultat de ma journée : des mollets en feu, un bon rhume et une difficulté notoire à descendre les escaliers encore 5 jours après ! Mais aussi une grande fierté et des souvenirs sous forme d’estampes japonaises que je ne suis pas prête à effacer de ma mémoire…

Il y a, je pense, une infinité de façon de voir la grande muraille. Moi, je l’ai vu sous le ciel voilé des jours glacés. Une lumière blanche toute particulière et la brume ambiante donnait à ce paysage un aspect mystérieux de légendes anciennes. Une banderole de pierres blanches se fraye un chemin tortueux le long des arêtes de montagne, avec, ça et là, un petit fort qui rythme les sommets. La muraille se perd de temps en temps à travers le chemin qu’elle dessine pour réapparaitre un sommet plus loin et se laisser enfin engloutir par le brouillard.

Très romantique !



Pas un touriste et une muraille quasiment pour moi toute seule !


Que du bonheur ! That is China !( ?)



La CITE IMPERIALE

Je suis sans mots après la visite de
cette immense cité impériale….

Je ne peux qu’imaginer la vie qui devait s’y dérouler…
Heureusement, le film, Le Dernier Empereur, visionné avant mon départ m’aide à visualiser la scène…

(En passant, petit message perso pour Soline « désolée, je t’ai prêté mon dvd mais tu n’as en fait que la pochette étant donné que le disque est parti faire le tour du monde avec moi ! Oups ! »).

Cette gigantesque prison dorée est émouvante aujourd’hui par le vide qu’elle dégage…

Il ne reste que les édifices et pourtant cela suffit à nous expédier dans le monde de l’époque. Avec un peu de concentration et de temps, on peut facilement se représenter ces milliers de soldats impériaux remplissant les cours aux proportions démesurées. Ces centaines d’eunuques gesticulant derrière un petit empereur en robe de soie. Et ces concubines et femmes de l’empereur, confortablement installées dans leurs palais adjacents.

Aujourd’hui, une succession de temples et de palais froids et majestueux mais avant….

La symétrie des lieux donnent une impression de puissance étonnante. Les couleurs sont éclatantes et les motifs et ornements foisonnent. Mais il s’en dégage en même temps une grande légèreté rendue peut être par la finesse des matériaux et par le caractère épuré du site.

Il a fait tellement froid aujourd’hui que j’ai dû presser le pas et ce n’est que du haut de la montagne au charbon qui domine la cité que j’ai pu me rendre compte de son incroyable immensité. Tout embrumée qu’elle était à cause de la pollution, la vue reste incomparable de là haut ! C’est une succession sans fin de toits chinois, d’arches et de jardins qui nous est donné à voir.

Dommage, les photos n’ont rien données !
















Et c’est Mao qui se tient fièrement à la porte de la cité impériale !
Contemplant son mausolée, il semble, comme le dit si bien mon fidèle compagnon, le guide du routard, s’inscrire comme le véritable dernier empereur de Chine!


PEKIN en photos :

    Place TIAN - NMEN
   

    TEMPLE des LAMAS



  TEMPLE DE CONFUCIUS

  TOUR de la CLOCHE

COLLEGE IMPERIAL 


    OPERA de Pékin




PING YAO le 29 et 30 novembre

Adieu Pékin, Bonjour Ping Yao !

Premier essai pour quitter Pékin, mais celle-ci a voulu me retenir encore un peu: j’ai raté mon train, prise de court par un trajet un peu plus long que prévu... Trop facile !

Bien lui en a pris ; j’ai pu ainsi goûter à la merveilleuse tarte au citron meringuée de Madame de Maistres, bien meilleure que toutes celle que j’avais gouté jusqu’ici. Comme quoi, c’est parfois à l’autre bout du monde qu’on découvre la bonne cuisine française !

Mais il faut savoir partir et la seconde tentative est la bonne, me voila dans le train de nuit pour Ping Yao, charmante petite ville du Shanxi m’a-t-on dit !

Oui mais ce qu’on a oublié de me dire c’est qu’à Ping Yao, il neige ! 
Et ça ni mes chaussures en tissus ni mon petit pull en viscose ni moi-même n’y sommes préparés !



Je ne suis plus qu’un glaçon !

Je n’aime pas Ping Yao en hiver !

Justes une ribambelle d’échoppes vendant inlassablement les mêmes babioles pour touristes.



Dans les rues, les restos et les bars : personne !

Moi qui aime tant la neige, ici, elle a un air désolée. 
Ping Yao en novembre; ville fantôme ! Ville musée ! Ville figée !

Et ce malgré la jolie auberge de jeunesse « De la Tranquillité » où sont agglutinés autour de la télé chinoise, les seuls touristes ayant eu l’inconscience de s’aventurer dans ce village en cette période!

Ca m’a tout de même permis de faire des rencontres sympa et de me rendre compte que mon anglais n’était pas si mauvais… quoi que !

Après encore quelques galères de train, me voila, à 2h du mat (et après une attente de 4h dans une gare gelée,) sur la route de Xi’an. 
Contente de quitter cet endroit ! 
Espérons que le beau temps sera du voyage !

Vernacular House



Vieille ville située dans la province de Shan Xi. Son architecture est préservée. Elle a été construite 3 siècles avant JC. La plupart sont des maisons avec une cour carrée avec un fond bleu foncé de briques et de tuiles grises. Les remparts (6200m) sont un des murs les plus anciens (1370) et les plus larges de Chine; ils mesurent 6 à 10 mètres de haut et 3 à 6 mètres de large.







Jinzhong




DECEMBRE 2009
CHINE 




XI'AN et l'ARMEE ENTERREE


Xi’An le 1er et 2 décembre

Après avoir passé deux nuits sur trois dans un train, avoir perdu un doigt de pied à cause du froid et m’être fait voler mon téléphone (aussi quelle idée de l’apporter en voyage ! Hein maman !!!), me voila à Xi’An. 

Là où commence la route de la soie. 

Là où repose la fière armée enterrée !



Auberge adorable où je partage le dortoir avec pleins de chinoises très sympa mais un peu surexcitées !

Rencontres de routards de tous bords dont la plupart font également un tour du monde (ils sont d’ailleurs souvent à la moitié de leur voyage et vont dans l’autre sens ; pas bête !!!)


Visite-éclair de la ville mais très agréable. 

Et surtout, visite du site de l’armée enterrée sous un grand soleil, et ça c’est quelque chose !



On m’avait dit que ça n’avait pas grand intérêt… Je m’insurge !!!



En soit, le site est plutôt kitch mais… c’est la Chine, ne l’oublions pas ! Bien que peu mis en valeurs, ces milliers de statues de soldats, chevaux et généraux Chinois sont étonnant !

Ce qui est hallucinant c’est l’histoire rattachée à ces Terracotta Warriors.

Imaginez, en 231 av JC, un roi assez orgueilleux et fou pour faire construire une armée toute entière de plus de 7000 hommes, taille réelle et dont chaque pièce est différente et donc unique, pour l’accompagner dans sa tombe …






Imaginez, en 1974, l’étonnement du pauvre paysan qui, 2000 ans plus tard, en creusant un puit dans son champs, tombe sur une de ces statuettes …





Imaginez enfin l’excitation des archéologues devant une telle découverte. 

Des milliers de statues dont parlent les textes mais jusque là introuvables, qui émergent de terre plus de 2000 ans après …






Alors même si l’histoire suffit pour contenter l’imaginaire, le site nous confronte à une réalité démente et ça vaut le détour… selon moi !



HANGZHOU

Hangzhou est la capitale de la province chinoise du Zhejiang.




3 nuits et 2 jours à Hangzhou !







 
Arrivée le soir sous la pluie ; pas très avenant !





Auberge de jeunesse rudimentaire mais où je rencontre un gentil Chinois qui va passer sa soirée (et la mienne donc !) à m’expliquer mon programme du lendemain (avec plan dessiné avec soin, légende en caractères Chinois et en pinyin (transcription alphabétique), photos à l’appuie… Très sympa mais très long !!!






Mais le lendemain : pluie battante !

Dommage, son programme était basé sur une longue marche autour du lac avec diverses haltes… Je me balade quand même mais dans la ville même.
Je me perds.
Je peste.
Je râle.
Je fulmine.
Je ne vais pas m’étendre !




Lendemain ; grand beau temps ! Je sors le plan de Luofeng (le Chinois).

Belle journée de balade autour du magnifique lac.

Moment de calme loin des klaxonnes.

Au fil de la journée, les lumières changent, les couleurs aussi.




Nous passons du vert flamboyant des saules pleureurs à des arbres jaune citron qui abritent sous leurs branches des pavillons biscornus aux noms poétiques comme « le pavillon de lune d’automne sur le lac apaisé », au rouge des carpes qui emplissent les bassins adjacents dans le « parc de la contemplation des poissons rouges le long des ruisseaux fleuris ».

Des braques en bambou passent en silence.

Tout est silencieux… les Chinois font des poses photos tous les 3m mais dans le calme.
Malgré le froid tenace, les arbres sont fleuris et feuillus ! Bientôt noël ? Qui l’eut cru !

Le soir, son et lumière sur le lac.
Les poissons s’y sont mis à coup de triple salto et de double flip ! 

Nous n’avions d’yeux que pour eux !



Sur le chemin du retour, je croise des groupes qui, agglutiné devant une TV portable font du karaoké autour du lac.

Un peu plus loin c’est un cours de danse traditionnel ou de valse.

Puis à nouveau le calme et seulement le lac noir…




SHANGAI

 ABCDaire de la TAY TAY de SHANGAI

Si vous ne savez pas ce qu’est une Ayi, que le playground intérieur ne vous évoque rien, que vous n’avez que faire des conférences au « château », c’est que vous n’êtes pas encore entrés dans le cercle très privé de la Tay Tay shanghaienne !

Commençons par le B-Aba : qu’est ce qu’une Tay Tay ?
C’est tout simplement une femme d’expat qui ne travaille pas.


La vraie Tay Tay a minimum une Ayi (baby sitter-femme-de-ménage-cuisinière) avec qui elle doit essayer de communiquer tant bien que mal car cette dernière ne parle pas anglais.
Ca tombe bien, entre ses courses au city-shop (magasin vendant principalement des produits occidentaux) ou au Jialefu (= carrefour ! prononcez dialefou), elle a le temps de prendre des cours pour apprendre les rudiments de la langue Chinoise. Il lui reste même un peu de temps pour suivre des mystérieuses conférences au « château », vaste demeure situé dans un kong Pong d’à coté (tous les Kong Pong, qui sont les résidences pour expat avec piscine intérieure et extérieure, services divers et verdures à volonté, sont à coté !).


Les Ayi se retrouvent entre elles pour apprendre à cuisiner le bœuf bourguignon ou le flan au légume. Puis emmènent les enfants jouer dans le playground intérieur ou extérieur (vaste terrain de jeu souvent bien équipé). Les enfants les plus sages auront le droit de suivre des activités diverses au Gimboree, sorte de garderie remplie de jeux et d’animateurs souriant et chantant où les enfants viennent accompagnés de leur Ayi ou leur maman.
Plutôt sympa la vie d’expat !

Merci aux Pirey grâce à qui j’ai pu goûter à cet art de vivre !
C’était top !


Bon désolée Christel, mais tu n’es pas encore une vraie Tay Tay ; tu t’occupes trop de tes enfants pour pouvoir être appelé ainsi…





SHANGAI électrique et électrisante


On l’appelle le Manhattan de la Chine.
Problème ; New York, moi, c’est pas mon truc !

Appréhensions ….
Découverte…
Réactions… !:
Shanghai, tu me plais!




pyjama

Ce qui me frappe le plus ici c’est l’incroyable cohabitation de l’ultra-moderne et de l’archaïque. Les deux extrémités se côtoient sans se mélanger.


A deux pas de Huhai lu, grande rue commerçante bordée d’enseignes internationales et d’écrans géants publicitaires, le tout éclairé à 2000 watt par des néons et des guirlandes, il y a la vieille ville Chinoise, rustique, crasseuse et odorante.

A l’intérieur même de ce quartier typique, des coins touristiques et proprets jouxtent des rues encombrées d’échoppent diverses. Les marchands étalent légumes, poissons, crabes et poulets vivant par terre, pendent leur canard déplumés et décapités à des crochets huileux fixés aux innombrables files électriques qui pendent au dessus de nos têtes.

Des culottes et des chemises flottent à coté de ces volailles.
Ca klaxonne, ça hurle, ça crache, ça téléphone, ça gesticule dans tous les sens.
Ca bourdonne comme dans une ruche et on essaie tant bien que mal de se frayer un passage au milieu de cette cohue.

Quelques arbres, on ne sait par quel miracle sortent de terre entre deux murs serrés. Il flotte dans l’air une odeur d’huile froide, de viande fraiche, de poisson mêlés à d’autres odeurs étranges et peu engageantes… La Chine qu’on aime, celle qui dépayse vraiment, qui répugne un peu mais tellement pleine de vie...


La rue d’après ; autres spectacle.
Des maisons vides servent de dépotoirs.
Plus un bruit.
Personne.


Des grues dépeltent et annoncent l’avancée inexorable des grattes ciel…
Au dessus des toits bas, les buildings pointent leurs têtes hautaines et contemplent du haut de leurs 108 étages cet étrange spectacle.

Shanghai, par ses extrêmes, ses contrastes, sa vie à 1000 à l’heure, ses lumières, ses bruits et ses odeurs, hypnotise et fascine.

PUDONG





La rue principale de Shanghaï : Nan Jing Lu




Pas le MONT-BLANC mais presque !
(la Montagne Jaune) 

Levée 5h du matin, dans une auberge gelée et déserte (nous sommes 3 !) de Tunxi.
Petit déj en tête à tête silencieux avec un Chinois équipé comme si il partait à la conquête de l’Everest.
Je ne peux rivaliser malgré les grosses chaussures de montagne et l’anorak polaire prêtés par les Pirey (et grâce auxquels je suis encore de ce monde !).


1h30 de bus ; je lutte pour garder les yeux ouverts, (finalement, heureusement qu’il fait si froid sinon j’aurais raté mon arrêt !).




Les premières marches sont sous mes yeux, les groupes de Chinois attendent d’être prêt, la voie est libre ; je me lance en chantant !

Emmitouflée sous mon bonnet, je marche vite pour me réchauffer.

Au fur et à mesure de ascension à travers les quelques 5000 marches hautes et irrégulière, je retire le bonnet, les gants, puis le pull, le manteau… si j’avais été seule, j’aurais certainement terminé en petite culotte !

Mais les innombrables Chinois profitant de leur week end m’ont vite dissuadé!




Le paysage enneigé se dégage petit à petit.

Devant moi, des pitons rocheux émergent à travers les pins, la brume est vite dépassée et quand j’arrive au premier tronçon et que je m’immobilise pour admirer la vue à couper le souffle, le froid me prend d’un seul coup et violement.

Des rafales de vent glacé nous projettent les uns contre les autres.
La pause photo sera donc de courte durée car mes doigts ne réagissent déjà presque plus.

Je reprends ma marche vers d’autres sommets.




Le « pic de la clarté », celui de « la fleur de lotus qui s’épanouie » ou encore de « L’origine de la croyance » offrent des vues à chaque fois différentes et magnifiques.





Une mer de nuage a enveloppé la vallée.

Des immenses pics rocheux abritent quelques pins solitaires ou des monts plus vallonnées sont recouverts de neige.

Le soleil rouge tombe bientôt derrière une montagne.

Tout est noir et froid.

L’hôtel , perché à 1700m, n’est pas loin.
Nuit à 8 dans un dortoir minuscule et sans chauffage ! On garde son anorak pour dormir !

Réveil pour tous à 5h du matin.

Dehors il fait noir et le vent souffle fort.

Heureusement la marche pour arriver au sommet le plus haut est difficile ; ça réchauffe ! Le soleil se lève lentement en même temps que nos membres se glacent.

Chacun cherche la meilleure place, se prend en photo.

Il y a du monde partout. Le paysage apparait en ombre Chinoise.

Et soudain Il arrive, tel le messie, sous un tonnerre d’applaudissement, nous délivrant par sa venue d’une inertie dangereuse.

Nous savourons autant la beauté du spectacle que la promesse d’un rapide départ qui nous permettra d’échapper à une mort lente par le froid !




Le retour par les marches de l’ouest, est encore plus magique que l’allée.

On se perd entre les pics immenses et serrés en espérant ne pas s’être trompé de chemin car faire tout ça en montée, c’est hors de question !

Sur le chemin, des ouvriers transportent sur leur dos et pendus à des bambous, de lourdes charges. Parfois à 6 (3 de chaque coté) pour les plus importantes, ils montent, comme des fourmis, ces marches verglacées, peu vêtus, mal chaussés, rythmant leur marche par leur « Eh Oh » sonores.

Des singes poursuivent les malencontreux marcheurs qui ont de sacs de nourriture. Les obligeant à lâcher leurs provisions en criant de peur.

J’ai beaucoup ri ! Certains ont des crampons sous leurs chaussures, d’autres, plus rares, sont en talons !

Enfants et vieux montent et descendent courageusement, je suis impressionnée, et exténuée !




HONGCUN et XIDI, 
petits villages de l'ANHUI

Après avoir quitté Hangzhou pour Tunxi, ville de départ pour les excursions en haut de la Montagne Jaune, je profite d’une journée libre pour visiter deux charmants villages classés par l’UNESCO.




Je me joins donc à un tour pour touriste en Chinois, entre Chinois ! Même en plissant très fort les yeux, j’ai du mal à me fondre dans le groupe et suis donc, pour mes compagnons, le centre d’attraction principal de cette journée !

Peu importe, ces deux petits villages me font bien vite oublier le pénible de la situation…



Enfin des endroits vraiment préservés et authentiques !
Villages de campagnes qui sentent bon le crottin et le foin coupé.

Hongcun

Bruits de canards, rires des enfants, vieux touts ridés.
Poules qui investissent les temples, ânes tranquilles qui nous regardent passer.


Partout, des scènes simples de la vie quotidiennes; une femme se lave les cheveux dans un bassine au milieu de la rue, un homme passe avec sa cane à pêche, un autre avec deux sceaux remplis d’eau croupie.



Autour du lac, on fait sa lessive, on taille des bambous, on fait sécher des fleurs.

Xidi
Hongcun

Ca discute, ça joue aux cartes ou au majong. Rien ne semble pouvoir interrompre le cours des choses.


Hongcun
Hongcun

Les murs sont blancs, les toits sombres et recourbés, les chemins sont en terre.

On respire…



THAILANDE - BIRMANIE 


Les LAAGE en THAILANDE 
ou les secrets d'un voyage en famille réussi !


-3 petites douzaines de Laage bien fatigués.

-10 jours à 900 a l'heure

-des logements pour tous les goûts; hôtels piscine/ nuits chez l'habitant/ train

-des adultes qui ne veulent pas grandir (ils se reconnaitront)

-des jeunes qui ne veulent pas se coucher (ils se reconnaitront)
-une grand mère qui ne veut pas se fatiguer (elle se reconnaitra)
-au moins 5 jeux de carte
-des sauterelles frites et des oeufs pourris


-des danses thai (beaucoup)
-des bières (beaucoup)


-des massages (beaucoup)
-des marches de toutes sortes (beaucoup)



- du suspens : Michael : viendra , viendra pas?
Tante Agnès: passera, passera pas?
- des guides divers et varies
- des moyens transport exotiques; bus, train, éléphant, pirogue, camion a moteur hydraulique, radeau, tu tuk
- des sites merveilleux; Angkor, les temples de bangkok, les montagnes du nord, le triangle d or, les ethnies colorées...


- un peu de chacun de nous et beaucoup de Granny!

Merci mon épatante Granny! encore un voyage en famille réussi!!

La BIRMANIE

Et Pourtant…
La Birmanie, dès le départ, c’était… intense
Mais pas vraiment toujours dans le bon sens…
Tout d’abord le visa…



J’ai peu de jours devant moi ; le 16 je dois être rentrée à Bangkok. Nous sommes le 3 janvier, un dimanche !

Le lendemain des l’aube, direction l’ambassade. Evidement elle est fermée UN lundi dans l’année (jour de l’indépendance day) et c’est le 4 janvier, of course !
Dépitée, je tue le temps, voyant le pris du billet augmenter d’heure en heure et n’osant le réserver sans garantie de visa.

Le 5, la seconde tentative sera la bonne ! Je dépose mon passeport avec la formule express. En attendant de le récupérer l’après midi, je file dans une agence du coin, me renseigner sur les billets. Ils ont des prix intéressants pour le lendemain ; moi je dis Banco ! Même si le type ressemble a un vrai mafieux, qu’il me vend un billet dans une compagnie sur liste noir d’Air France et décommandée par le routard, et que je ne suis pas certaine que le bout de papier griffonner qu’il me tend me permettra de m’envoler vers d’autres horizons si ce n’est celui des cieux pour l’éternité !

Qu’importe, je tente le tout pour le tout, Inch Allah !

Départ le lendemain avec Marie-Claude et Seb, 2 Canadiens très sympathiques rencontrés a l’ambassade, tout aussi peu rassurés que moi sur notre espérance de vie dans cet avion !

Nous décollons avec un pincement au cœur et, miracle, au bout de 2 heures, nous atterrissons, remués mais entier !

Il est tard. Nous partageons un taxi et filons à la recherche d’un hôtel non plein. Mon œil est infecté, rouge et larmoyant. Le lit est une bénédiction…
Le lendemain, je quitte mes gentils Québéquois et n’ai qu’une idée en tête ; quitter Yangoon.

Billet de bus acheté pour l’après midi, Change de quelques dollars derrière un rideau au milieu d’un marché de rue par un gros Birman patibulaire et son acolyte aux dents rougis par le bétel. J’essaie de paraître sûre de moi mais… pas facile !

Il faut monnayer le taux de change et ça peut passer du simple au double selon le talent commercial de chacun ! Etonnement je ne m’en tire pas trop mal mais, ce dont je ne me suis pas aperçu tout de suite c’est que, pendant que je négociais ferme, ce chafouin me subtilisait des dollars en douce ! 20 dollars dans sa poche !

Plus tard, je retournais crier à l’infamie mais sans grande conviction devant ces truands balafrés… Je récuperais tout de même l’équivalent de 10 dollars par peur de l’esclandre devant les touristes et, sans doute, les militaires cachés…

Ca c’est la partie plus sombre du Myanmar. Celle agaçante sur le moment mais qui, au final ne laisse pas de souvenir si désagréable…

Et Maintenant, place au merveilleux… !

Les transports…

On pourrait écrire un roman rien que sur les transports Birmans…
A Yangoon, c’est le pick-up qui nous trimbale dans les pots d’échappements. 
Moi qui ne fume pas, en 20 min j’ai ingurgité environ 5 paquets de gitanes sans filtre !


Trajet Yangoon- Lac Inle :
16h sur une route cabossée pour une distance qui méritait 10h de moins !

Je me retrouve coincée a côté d’un gros monsieur qui ne sait que garder ses cuissots gros et suintants écartés, prenant ainsi un siège et demi au bas mot ! Je me fais toute petite, tentant d’éviter ainsi son contact moite et de ne pas troubler le bonhomme…

Arrêts toutes les 2heures ; 3 vérifications de passeport, pause pipi, pause apéro, pause pipi, pause dîner et j'en passe ! Impossible de dormir !
Arrivée a 4h du mat dans une nuit glacée (presque autant que la clim !) mais pas mécontent de sortir de ce bus à la TV tonitruante.


Le trajet Lac-Inle- Bagan,
quant à lui, sera un véritable poème…

Départ 3h du mat en taxi moto pour prendre le bus qui arrivera finalement à 5h30 !
Devant un thé brûlant, je m’efforce de ne pas faire trop de bruit en claquant des dents…
Finalement ce n’est pas un bus qui arrive mais un mini-van ouvert aux 4 vents. Les bagages sur le toit, nous nous entassons tant bien que mal sur des banquettes en bois. Je suis une nouvelle fois placée près d’une vieille dame au sourire franc et aux cuisses démesurées… Une de mes fesses se retrouve rapidement dans le vide. Je me retiens sur le dossier d’à coté mais avec 12h de trajets, je ne tiendrais pas !
Mes sympathiques compagnons s’en rendent rapidement compte et tout le monde se déplace pour me trouver un meilleur siège. Ahh je respire même si tout est relatif !

J’ai un peu froid ?... pas de problème, ma voisine m’offre son châle en cachemire. Mon estomac réclame sa pitance ? On m’offre une orange, des biscuits, du riz… Etant la seule touriste, je suis choyée par tous le bus.
Je me sens bien au cœur de cette promiscuité rassurante.
On s’arrête à chaque village. LE monsieur à la porte crie pour inviter les birmans à monter. On s’entasse je ne sais comment. Certains montent sur le toit. Le bus ploie sous tant de kilos. Ca papote, ça hurle, ça rie. C’est plein de vie !

Apres 2 crevages de pneu et quelques fous rires, nous arrivons à destination. Je suis presque triste de quitter tout le monde à 6h du soir. Pas une parole n’a été échangée et pourtant…

Le retour à Yangoon se fait sans encombre. Assise à côté d’un vieux monsieur qui me fait goûter du riz gluant à la noix de coco (un peu lourd mais mangeable), je fais la connaissance de 4 Bordelais. 2 d’entre eux (Astrid et Arnaud) font quasiment le même périple que moi et, comble de la coïncidence, nous nous apercevons que le 14 juillet 2005 nous faisions la fête ensemble à l’ambassade de Pnom phen ! Belle rencontre. Je les recroiserai peu être en Nouvelle-Zélande ou même au Chili !
Arrivée à 4h du mat à Yangoon. Il est trop tôt pour trouver un hôtel.
Je m'assoie donc dans un boui-boui dans la gare routière et attends que le temps passe devant un thé et face à la TV.
Les chauffeurs de taxi attendent impatiemment que ma dernière gorgée soit consommée et, sitôt levée, c’est la débandade !
Il ne me reste plus qu’a ploufer.
Un deux trois, ce sera toi !


Le BALLET du LAC INLE

                        Prélude….
Tout commença par un trajet (encore !) en pick-up, du bus a l'hôtel, à 3 h du matin, dans une nuit sombre et glacée.
Assise à l’avant, je peut admirer à mon aise le sublime spectacle qui s’offre à mes yeux, des chaque côté de cette simple route de terre.
Un paysage tout en nuance de gris, argentée et blanc sous la brume du matin.
Les marais, recouverts d’une fine pellicule d’eau, scintillent paisiblement.

En arrière fond, une couronne de montagnes plus foncée termine de donner au lieu une impression de douce sérénité.
Au bord du chemin, dans un étroit ruisseau, les premiers pécheurs font traîner leurs filets de leur barque en bois effilée.



Le chemin, bientôt, se borde d’arbres recourbés formant un passage tout rond aux quelques véhicules et bœufs. Il nous semble évoluer maintenant au cœur d’un conte fantastique à la Tim Burton.
Le décor est planté !
Mais ce n’est pas fini !
Car le plus merveilleux reste la découverte du lac, le lendemain matin…



            Le ballet du lac Inle…
 
Réveil avant l’aube pour embarquer avec une Coréenne aussi discrète que gentille (je ne me souviens d’ailleurs plus de son prénom !), sur une longue pirogue à moteur.
Couvertures chaudes sont de mises, et nous voilà bientôt emmitouflées comme des rouleaux de printemps, prêtes pour le show !
La barque file sur l’eau le long du chenal borde de maisons sur pilotis.
Tout a coup, le paysage s’ouvre et nous arrivons sur cet immense lac immobile et argenté dans les couleurs matinales.


Quelques lotus flottent.
Tout est silencieux et brumeux.
Des pécheurs manient pirogues et filets en une danse élégante et souple.
Ramant d’une jambe d’un geste ample et grâcieux, ils se servent de leur autre pied pour plonger leur immense filet conique sous l’eau avec une dextérité et une finesse digne des plus grands ballets.
Leur silhouette se déplace lentement sur cette eau que rien ne semble troubler, dans un équilibre fragile et magnifique.



Le froid ne compte plus tant l’émotion nous saisit. Les couvertures traînent à nos pieds…
Le reste de la journée, ce sera visite des différentes fabriques (cigares appelés cherros, ombrelles, laques, argent…) mais ce que je préfère c’est rester dans la barque qui se perd lentement dans des paysages toujours différents. Jardins flottants, forêts styles amazoniennes, villages sur pilotis…





Les hommes en longy (morceau de tissu souvent à petits carreaux, noué en une longue jupe cintrée), crachent du bétel.
Les femmes se lavent les cheveux, les joues recouvertes de Tanaka (terre jaune protégeant du soleil).


L’authenticité de la vie qui y règne et la simplicité des scènes du quotidien, mêlés à l’incroyable beauté du paysage, nous entraînent dans un tout autre monde…
Difficile de quitter cet Eden…









BAGAN, une valse à trois temps ...



Au premier temps de la valse…

A la sortie du bus, une authentique carriole à cheval m’attend !

Non, ils ne se sont pas trompés, ils viennent bien me chercher, moi qui réponds au nom de ASTRID !

Je monte dans ce carrosse et me laisse conduire, confiante, paisible et… aux anges, vers le grand hôtel de Bagan ou mon contact m’attend.


Je ne suis pourtant ni la reine d’Angleterre ni 007 !

Khine, jeune gérante de l’hôtel est une amie, d’ami, d’ami… et elle m’accueille, comme c’est commun en Birmanie semble-t-il, avec une gentillesse et une simplicité extrême.


Elle me trouve un hôtel à la porté de ma bourse, m’invite à dîner, déjeuner, goûter.
Me fait déguster ses pâtisseries cuisinées dans sa propre bakerie, Me raconte la Birmanie, répond à mes questions sans jamais se lasser.

La piscine de l’hôtel est pour moi en libre service et ceux qui y travaillent sont aux petits soins.
L’extase !

Internet ne marche plus depuis quelques jours déjà, coupé dans tout le pays par le gouvernement.


Je déambule tranquillement dans ce village en terre sablonneux qui semble inerte sous un soleil violent. Partageant quelques moments avec des voyageurs croisés à l’ambassade du Myanmar à Bangkok.



Au deuxième temps de la valse… 
 
Avec ma bicyclette, je pars me perdre dans les chemins semés de temples.


Il est difficile de pédaler dans ce sable mais je suis irrépressiblement attirée par ces multiples et si différents stupas qui jalonnent ce territoire immense et ocre.

La première ressemble aux temples d’Angkor,
Une autre disparaît presque sous les bougainvilliers d’un violet éblouissant.
Une toute petite semble plus rouge que les autres.

Certaines détiennent des trésors sous forme de vieilles gravures peintes.
D’autres sont fermées, perdues dans les herbes piquantes.


Parfois un enfant nous attend, essayant de nous vendre quelques babioles, toujours souriant et heureux.
Comment ne pas l’être ?


Au troisième temps de la valse…
 
Je suis montée au sommet d’un haut temple pour le coucher du soleil.

D’où je suis, la plaine jaune et brillante parait recouverte de dômes aux formes diverses qui lentement s’assombrissent en même temps que la lumière disparaît.


Un paysage d’Aladin avec ce soleil rond et rouge qui se cache derrière un stupa plus bombé que les autres.

Tout devient orange maintenant.
Le ciel flamboie.
Les temples, noirs semblent découpés dans une feuille de papier.


Personne ne se décide à se lever jusqu au noir complet.


Le temps ne compte plus…
Que la valse continue… !
 





PAGODE SCHWEDAGON

Paradis du bouddha.
Euro Disney du bouddhisme.
Waouh !

Comment décrire ce stupéfiant édifice ?
Après l’ascension de quelques marches crasseuses dans une allée couverte, sombre et monotone, d’un seul coup, se découvre à nos yeux une clarté éblouissante blanche et dorée.
Suis-je arrivée au bout du tunnel ?
Est-ce le paradis ?
Serais-je donc morte ?
Non, je suis simplement devant la fabuleuse pagode Schwedagon.




Devant moi, se dresse une stupa géante (100 m de haut et 43 m de diamètre) toute recouverte d’or. La légende raconte qu’il y aurait plus d’or dans cette pagode que dans les caisses de la banque d’Angleterre… le pays est pourtant si pauvre… passons ! 
Ce dôme est entouré d’une multitude d’autels blancs et dorées dédiés à différents Bouddha ; couché, assis, debout, vert, blanc, petit, grand, souriant, ou pas… !


On déambule lentement, passant d’un temple à l’autre. Nos yeux s’habituent doucement a la clarté du lieu et on peut alors admirer les bonzes se prenant en photos, les familles sortant leur repas, les touristes, encore ahuris, le cou tendu vers le ciel pour apercevoir les quelques nuages en cartons qui ornent la stupa. Petite touche kitchou mais ça reste magique !

A chaque pas on découvre un détail nouveau et sublime ; une sculpture, un autel caché, une cloche à sonner, une multitude d’offrandes…





Et toujours ces robes safran qui se marient parfaitement à cette ambiance spirituelle.
Mais le temps passe et mon bus va partir sans moi… Je suis un peu frustrée de partir si vite mais j’ai déjà une bonne raison de revenir en Birmanie…







Comment BANGKOK m'a apprivoisé ...


Le premier contact avec cette ville incroyable fut violent!
En l’espace de 2h. je passe de -15 à 40 degrés!

L’air est humide, mon pull et mon jean épais sont de trop!



Bangkok, pour moi, au début :
 
C'était les rues pleines d’étalages de contrefaçons diverses pour touristes en quête de bonnes affaires.
C’était la Kao san road, grouillante de touristes de tous pays, de tous âges, et surtout, de toutes intentions!
C’était les refrains inlassablement et mécaniquement lancés par les thai; "massage?" "transport?" "tuk tuk?" "Ping pong show?" (pour votre intégrité, ne cherchez pas la signification de ce terme!).
C’était la lourdeur de l’air, les pots d’échappement, les bruits, les lady boy, les massages poisson qui grignotent les peaux mortes, la horde de touristes qui inondent les temples, les poissons énormes qui se jettent sur les morceaux de pains jetés par les passants.
C’était aussi le paradis du vice et le royaume de faux!


Puis Bangkok s'est faite plus douce à mes yeux, doucement, elle a su me séduire au fur et à mesure que j'apprenais a la connaître, que j’arpentais ses rues et découvrais ses secrets.
J’ai aimé tewet, le quartier de ma guest house; havre de paix au bord de l’eau et entouré d’un marché aux odeurs qui donnent un bon coup de fouet au réveil!
J’ai aimé monsieur soupe; petit vieux tout ridé qui prépare depuis environ 60 ans les mêmes soupes délicieuses dans son chariot ambulant.
J’ai aimé le bateau bus grâce auquel j’ai découvert une autre facette de la ville sous une brise agréable.
J’ai aimé le sky-train, métro aérien plus proche du réfrigérateur que du moyen de transport.
J’ai aimé les rencontres diverses de voyageurs aux aventures incroyables, d’expats toujours si accueillants, de thai bavards et serviables me conseillant de ne pas mettre les pieds a Kho Lanta trop rempli de fantômes depuis le tsunami.
J’ai aimé regarder Prince et Princesse sur une grande place en pleine aire pour le festival de la francophonie; expérience improbable sous les fous rires générales.
J’ai aimé les taxis de toutes les couleurs. La gentillesse des habitants. Le côté moderne mais tellement asiatique. Le foutoir ambulant et les odeurs tenaces.

...
Bangkok, plaque tournante du touriste, paradis du sexe et de la drogue, n’a pas encore pour autant perdu son âme, et c’est pour ça que je l’aime!




MALAISIE


Malaise en MALAISIE ...


Kuala Lumpur; des expériences de tous genres....

Je vais commencer par celle qui m’a fait redouter cette grande ville parfois un peu angoissante.
Premiere sortie dans KL pour moi qui suis logée chez un couple charmant en périphérie de la ville. Je sors du métro, curieuse et confiante....
Je n ai pas fais deux pas que deux femmes d’environ 35 ans m’interpellent du parapet sur lequel elles papottent l’air de rien. La conversation est lancée, identique à tant d’autres “Where do you come from? First time in Malaysia? Do you like?...” Puis elles me parlent de leur soeur vivant en France mais justement à KL en ce moment pour quelques jours. “She would be very happy to meet you! Please, come with us, we live not far from here” Ok! Pourquoi pas après tout, elles ont l’air sympa et ça peut être une bonne façon de découvrir la culture! Je les suis donc dans le taxi ou elles s’engouffrent. Un taxi?! Je ne m’y attendais pas, croyant être littéralement à deux pas de chez elles. Trop tard, je ne peux plus faire marche arrière, le chauffeur démarre. Nous roulons vers je ne sais où. Je commence à me poser des questions! Dans quoi me suis-je embarquée encore!? Après un “je vous salue Marie”au cas où, je décide de me concentrer sur ce que ma voisine tente de me dire. Je lui demande où l’on se dirige, avec carte à l’appui, mais elle contourne ma question et passe rapidement à un autre sujet. Son attitude m’interpelle mais j’essaye de me persuader qu il n y a pas de danger.

Nous arrivons enfin dans une zone pavillonnaire loin du centre. 

La rue est déserte.

Dans l’entrée-salon, je suis reçue par “l’oncle”, 55ans environ, souriant et bavard. Pendant que ses nièces me préparent un sandwich, il me parle de l’Europe, me pose des questions sur ma famille... Il me met en confiance et endors mes inquiétudes. Cependant, quand je lui pose une question sur sa nièce en France, il ne comprend pas de qui je lui parle, puis, voyant la gaffe, se rattrappe comme il peut, non sans un trouble évident! Mais rapidement, il passe à autre chose, me parlant de lui et de son métier. Croupier dans les croisières de luxe, specialité : black-jack! Il me propose de m’apprendre à jouer. 

Pas encore assez inquiétée par leurs attitudes étranges, j accepte!

Il m’emmène dans une petite pièce faite pour cela, et commence a m’enseigner les règles. Une des nièces nous rejoint bientôt. Feignant de ne pas savoir jouer, elle veut aussi apprendre!
Il nous apprend surtout les combines pour tricher; de mise avec le croupier, je dois être attentive aux signes pour relancer ou abandonner. Puis il me raconte l’ histoire de Monsieur Gazoline, de Brunei, lui ayant volé une somme importante aux jeux, la semaine précédente. Il propose de simuler une partie contre Monsieur G. destinée à lui reprendre l’argent volé.

A ce moment précis, quelqu’un sonne à la porte. Un monsieur d’une cinquantaine d’années, en costard et propre sur lui, entre et se présente : Monsieur Gazoline!!!! Je ne sais pas, à ce moment là, si il s’agit d’un canular censé me faire rire ou s’ils se foutent vraiment de ma gueule!

Monsieur G me propose de jouer une partie contre lui. L’oncle me regarde, attendant ma réponse et m’incitant par ces clins d’oeil! Il me donne l’argent pour jouer, je n ai pas à m’inquiéter…. Oui mais là vraiment, je m inquiète !!!! Quelles sont leurs intentions? Je les regarde un long moment. Tous me scrutent, impatients de connaître ma réponse. Puis je fini par leur dire que je ne jouerai pas! Déception! Ils ne comprennent pas. L’oncle me fait encore ses gros clins d’oeil pas discret, la nièce en met une couche “I will play with you, it can be fun!”.  
L’ambiance commence à être lourde. 
Finalement, je me lève et me dirige vers la porte ; je ne veux pas jouer et je veux partir d ici!

Il n’ont pas le temps de réagir tant ils sont surpris.

L’oncle et la nièce me rejoignent bientôt. La nièce est gênée, l’oncle furieux. Elle me propose de me reconduire en voiture. Je ne comprends pas. L’oncle éclate et crie “you don’t understand anything! Stupid! Why you don’t play? Why???” Il devient menacant et commence à me faire peur. Je décline la proposition de voiture et prend mes affaires. Dans la rue, ils me suivent; l’oncle crie encore, la nièce ne dit rien. La rue passante est loin, j’ai l’impression que je ne l’atteindai jamais! Enfin, un taxi passe, je l’arrête et lui demande de me conduire au centre de KL. Ce n’est qu’une fois que je ne les vois plus dans le rétroviseur que je me mets à trembler; la colère laissant place à la peur et la fatigue. Puis il me faudra la journée pour me calmer complètement...

Finalement, je ne sais pas quelles étaient leurs réelles intentions et ce que je risquais. Ce qui est sur c’est que le pigeon c’était moi! Que tout cela n’était qu’une vaste pièce de théâtre ou chacun avait son rôle à jouer et au milieu une pauvre fille un peu trop naïve mais qu’on ne reprendra plus !!!

Une bonne leçon pour moi!

Le rideau tombe! Fin de l’acte I!



KUALA LUMPUR, deuxième impression

Heureusement, KL ne se limite pas à cette angoissante aventure...

Il y a tout d'abord Mable et Jeffrey.

Un couple Malaisien (et non de Malais, ce qui signifie qu'ils ne sont pas originaires de Malaisie), qui m'ont accueillis chez eux quelques jours.

Lui, d'origine Chinoise et Portugaise, ancien plongeur passionné, il peut parler des heures durant de ses aventures extraordinaires de plongées en haute mer durant lesquel il découvre des navires engloutis remplis de trésors fabuleux.

Il est aussi intarissable sur la religion, la foi, les miracles....



Le soir, il lui arrive de sortir sa guitare et de chanter à pleine voix, comme un enfant, les Beatles ou des chants religieux! Généreux et attachant, sa folie m’a fait rire et je repars, en plus, avec quelques rubis et de belles pièces en argents ramenées du fond de l’océan!
Elle, d'origine Indienne, est la douceur et la gentillesse incarnée. Prévenante et aux petits soins, elle me présente à son immense famille tous aussi accueillants et j’ai pu avoir ainsi un aperçu de la vie d'une famille indienne typique en Malaisie!

Il y a aussi Tools for Change; une session sur 4 jours, "à l'américaine" sur le thème du changement au niveau mondial et personnel! Témoignages, temps d'échanges, de réflexions, exercices pratiques, le tout anime par des "traineurs" surexités et agrementés de belles rencontres de tous styles. La touche intellect de mon voyage qui m'aura aussi permis de repartir gonflée à bloc, pleines de projets divers!

Mais n'oublions pas la ville en elle-même.

 


Pas vraiment belle, à mon goût, elle n'a ni le charme et la vitalité de Bangkok, ni l'authenticité de Pékin ou la volonté de Shanghai, mais il faut lui reconnaître l'attrait de toutes ces grandes villes asiatiques; savoir faire cohabiter le moderne asceptisé et les quartiers foutoirs à l'asiatique , tout ça pour mon plus grand bonheur!
Et toujours ces 7 eleven benis, sans lesquels je terminerai en pain-vapeur!



KUTA, une lumière en enfer.

Kuta (Indonésie) n'est pas une ville pour moi!

Petit centre extra-touristique au bord d'une plage immense et sans intérêt, fréquentée exclusivement par des surfeurs (la plupart Australiens), blonds décolorés, taooes, huiles, musclés, parfois percés, souvent bourrés et la plupart du temps.. arriérés!


Les rues étroites et étouffantes sont une succession de pièges à touristes vendant les mêmes conneries que partout ailleurs jusqu'en Nouvelle Zélande!
Pas un pet d'air, une litanie sans fin de "transport darling?" monocorde et agaçant qui, ajoutée à la chaleur, le taux d'humidité et la promiscuité, devient très vite une cause de pétage de cable violent!

Et pourtant, je suis restée à Kuta presque une semaine entière.... !!!
Mais pourquoi ?????

Grâce à Yolla Okatvia, une jeune indonésienne rencontrée dans la rue pendant que je cherchais un hôtel, qui m'a hébergé chez elle et qui est surtout devenue une véritable amie.
Entre dégustation de Durian (fruit adoré par les asiatiques, détesté par les autres, sentant très fort et au goût lourd et doucereux; pas un régal mais ça passe!), sortis dans les coins sympa de Kuta (oui oui, avec un bon guide, on peut les trouver!), papotages et soirées aux hard rock hôtel (au sein duquel elle est travaille), j’ai finalement pris goût à cette vie tranquille et facile et j’ai posée mes valises!
Alors Kuta non! ou alors avec des circonstances atténuantes!




BALI


   UBUD, un petit coin de paradis ...

Heureusement, près de Kuta, il y a Ubud.
Et c'est là que j'ai découvert la vraie, la magnifique Bali!

Accompagnée de 3 nénettes rencontrées dans le bus :
Tamar, l'Israélienne de 32 ans au caractère aussi extrême que son style. Notre maman à grande gueule! Chanty, l'Allemande de 27 ans très sympa et toujours contente. Sophie, la française de 25 ans , rigolote et attachante mais ne tenant pas du tout l'alcool (ce qui l’a rendu encore plus rigolote!).


Nous avons sillonné, en voiture mini-prix (après 2h de négociation menée par Tamar à coup de "we are not americans, give us the real price!"), des rizières en terrasses vertes à faire mal aux yeux, perdus dans des palmiers immenses.

Par moment, un petit chapeau conique venait ajouter sa dernière touche au tableau déjà parfait.

Puis le mont Batur: volcanique, aride, sombre, presque agressant, mais tellement fascinant quand il se reflète dans le bleu foncé du lac.

Et retour à la nature luxuriante, peuplée d'oiseaux multicolores, des fleurs sublimes et d'insectes étranges. Chaque sens est en éveil dans ce lieu magique et gracieux.


Nous avons sillonné, en voiture mini-prix (après 2h de négociation menée par Tamar à coup de "we are not americans, give us the real price!"), des rizières en terrasses vertes à faire mal aux yeux, perdus dans des palmiers immenses.


Par moment, un petit chapeau conique venait ajouter sa dernière touche au tableau déjà parfait.

Puis le mont Batur: volcanique, aride, sombre, presque agressant, mais tellement fascinant quand il se reflète dans le bleu foncé du lac.


Et retour à la nature luxuriante, peuplée d'oiseaux multicolores, des fleurs sublimes et d'insectes étranges. Chaque sens est en éveil dans ce lieu magique et gracieux.





Le soir, nous fêtons les 27 ans de Chanty dans un bar à l"indonésienne.
Le Lendemain c'est danses traditionnelles; ahurissant! une armée d’une cinquantaine de chanteurs de tous ages, s'assied en rond au milieu d'un feu crépitant et improvisent une mélopee scandée de cris saccadés et puissants, des acteurs en costumes miment des scènes des légendes locales. Le tout est violent mais harmonieux et surtout très impressionnant; nous sommes rapidement pris dans ce rythme entêtant qui nous met dans une sorte de transe presque angoissante.

De-ci, de-là, nous tombons sur des cérémonies hindous colorées et receuillies.

Nous visitons le temple-mère de Bali. Trônant au milieu d'une végétation riche et colorée, il est compose, à son sommet, de deux triangles ouvrant sur un ciel limpide. Très beau mais je ne suis pas aussi touchée que je ne m'y attendais...


Puis vient le moment de la séparation; toujours difficile!


Heureusement, Oktavia me rejoint pour son week-end. Cette fois-ci, nous parcourons les même paysages, mais à moto, et parfois surprises par des rideaux de pluies rafraîchissantes.


Musée complètement dingo de Blanco; un artiste espagnol dans la lignée de Dali donc complètement félé et obsédé sexuellement!
Mais le musée est extra, très inventif et l'architecture et le jardin sont des poèmes à eux seuls!


Je pourrais rester bien plus à Ubud tant cette ville est pleine d'un charme tranquille et tant les alentours sont superbes!



Puis vient le moment de la séparation; toujours difficile!


Heureusement, Oktavia me rejoint pour son week-end. Cette fois-ci, nous parcourons les même paysages, mais à moto, et parfois surprises par des rideaux de pluies rafraîchissantes.

Musée complètement dingo de Blanco; un artiste espagnol dans la lignée de Dali donc complètement félé et obsédé sexuellement!
Mais le musée est extra, très inventif et l'architecture et le jardin sont des poèmes à eux seuls!


Je pourrais rester bien plus à Ubud tant cette ville est pleine d'un charme tranquille et tant les alentours sont superbes!





   CANGGU, zone détente !!!

Chuut!
Ici c'est la dolce vita!
Pas à l'italienne, non, trop de bruits, trop de mouvements! non, à l'Indonésienne!

Et ça donne; une semaine dans une villa de rêve violette et blanche, digne d'un magazine Elle décoration, ouvertes aux bienheureux courants d'air. Un jardin impeccable, fleuris de plantes exotiques colorées. Une piscine à débordement face a des rizières en terrasses toujours aussi belles.

Des Pireys qui m'invitent, encore une fois, à partager une semaine en famille dans ce havre de paix où Grégoire est tout sourire et où Boubou nous fait partager sa bonne humeur!
Quand il nous prend l'envie de nous activer; ballade à cheval sur la plage, visite des appartements d'un ancien prince qui nous invite à boire le thé, baignade dans l'eau brûlante de la piscine ou encore massage aux huiles sur un transat au milieu du jardin. Le temps s'écoule délicieusement. Les glaces fondent sur nos mains et les mousses mango-coco sont à se damner! On a atteint la perfection, le paradis!

Les Pireys, Merci !








Vues de Bali








PADANG BAY en 3 points
- le premier point est Argentin ! Juan !


Décidement, Bali est plein de gens sympas !

Juan, 35 ans, le bouc incroyablement bien assorti à son marcel Bintang ! Il me bat incontestablement au crawl et à la descente de bière!

Et, grand frère protecteur, il me protège des requins agressifs et des Indonésiens bourrés! Grâce a lui, mon programme en Amerique du sud est bouclé, carte-faite-main à l'appui!


- le second point est la petite soirée sympa, passée dans le seul bar animé du village, ou un groupe d'indonésiens poussèrent la chansonnette dans une ambiance extra!

On chante, on trinque avec leur alcool local imbuvable, on chante plus fort, on s'échange le micro, on papotte comme on peu, et on va se coucher avec la tête qui tourne gentillement et une envie de ne plus partir d'ici!

- et le dernier point c'est cette plage sublimissime où nous avons cramé une journée entière!


On y arrive aussi mouillé(par la transpiration!) qu'on y repart, après une montée plus abrupte que n'importe quelle montagne.
Il faut la mériter cette plage de sable blanc et fin qui nous brûle les pieds.
Déserte.
Seulement quelques cocotiers tendent leur cou pour nous faire un peu d'ombre.
Les rouleaux, pile a la bonne puissance , nous permettent de faire un peu de sport.
Le fond marin est fabuleux; coraux, nemos et requins; idyllique!




SINGAPOUR : LIKE!

Le week end d'un expat à Singap, qui a travaillà dur toute la semaine (et c'est vrai, il faut leur reconnaître ca!), se résume en peu de mots:
        - amis
            - alcool.
                - bouffe
                    - parfois tennis pour les plus courageux 
                        (dont Juliette et Nadim, qui m'ont initiés à la
                        vie d'expat à Singap, font indaignablement partis!)


Et ça donne deux jours plus que sympa, d'où ils ressortent plus creuvés que leur semaine mais repu et, si leur gueule de bois n'est pas trop forte, satisfaits!
Et moi j'ai adoré partager avec eux un de ces week ends mythique qui m'a permis de découvrir des gens adorables, de la bouffe délicieuse, des apparts hallucinants, des soirées très sympa!


J'ai même eu l'Incroyable privilège de découvrir la ville à l'arrière d'une Harley conduite par le beau Richard-aux-long-cheveux! La Classe!!!
La ville carton-pâte si propre avec ses Mall géants et étincelants, ses plages faisant face aux innombrables challutiers, ses rues larges et impersonnelles... Le tout à 140 km/heure!



Alors Singap n'a rien d'Asiatique mais ses expats français valent la peine qu'on s'y attardent....

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