samedi 10 avril 2010

Un Week end à SINGAPOUR

Singapour: LIKE!

Le week end d'un expat à Singap, qui a travaillé dur toute la semaine (et c'est vrai, il faut leur reconnaître ca!), se résume en peu de mots:
- amis
- alcool.
- bouffe
- parfois tennis pour les plus courageux (dont Juliette et Nadim, qui m'ont initiés à la vie d'expat à Singap, font indaignablement partis!)



Et ça donne deux jours plus que sympa, d'où ils ressortent plus creuvés que leur semaine mais repu et, si leur gueule de bois n'est pas trop forte, satisfaits!

Et moi j'ai adoré partager avec eux un de ces week ends mythique qui m'a permis de découvrir des gens adorables, de la bouffe délicieuse, des apparts hallucinants, des soirées très sympa!



J'ai même eu l'Incroyable privilège de découvrir la ville à l'arrière d'une Harley conduite par le beau Richard-aux-long-cheveux! La Classe!!!

La ville carton-pate si propre avec ses Mall géants et étincelants, ses plages faisant face aux innombrables challutiers, ses rues larges et impersonnelles... Le tout à 140 km/heure!




Alors Singap n'a rien d'Asiatique mais ses expats français valent la peine qu'on s'y attardent....


PADANG BAY en trois points ...


- le premier point est Argentin ! Juan !


Décidement, Bali est plein de gens sympas !

Juan, 35 ans, le bouc incroyablement bien assorti à son marcel Bintang ! Il me bat incontestablement au crawl et à la descente de bière!

Et, grand frère protecteur, il me protège des requins agressifs et des Indonésiens bourrés! Grâce a lui, mon programme en Amerique du sud est bouclé, carte-faite-main à l'appui!


- le second point est la petite soirée sympa, passée dans le seul bar animé du village, ou un groupe d'indonésiens poussèrent la chansonnette dans une ambiance extra!

On chante, on trinque avec leur alcool local imbuvable, on chante plus fort, on s'échange le micro, on papotte comme on peu, et on va se coucher avec la tête qui tourne gentillement et une envie de ne plus partir d'ici!

- et le dernier point c'est cette plage sublimmissime où nous avons cramé une journée entière!


On y arrive aussi mouillé(par la transpiration!) qu'on y repart, après une montée plus abrupte que n'importe quelle montagne.
Il faut la mériter cette plage de sable blanc et fin qui nous brûle les pieds.
Déserte.
Seulement quelques cocotiers tendent leur cou pour nous faire un peu d'ombre.
Les rouleaux, pile a la bonne puissance , nous permettent de faire un peu de sport.
Le fond marin est fabuleux; coraux, nemos et requins; idyllique!



vues de BALI




mardi 6 avril 2010

Canggu (BALI), zone détente !!!

Chuut!

Ici c'est la dolce vita!

Pas à l'italienne, non, trop de bruits, trop de mouvements! non, à l'Indonésienne!

Et ça donne; une semaine dans une villa de rêve violette et blanche, digne d'un magazine Elle décoration, ouvertes aux bienheureux courants d'air. Un jardin impeccable, fleuris de plantes exotiques colorées. Une piscine à débordement face a des rizières en terrasses toujours aussi belles.





Des Pireys qui m'invitent, encore une fois, à partager une semaine en famille dans ce havre de paix où Grégoire est tout sourire et où Boubou nous fait partager sa bonne humeur!

Quand il nous prend l'envie de nous activer; ballade à cheval sur la plage, visite des appartements d'un ancien prince qui nous invite à boire le thé, baignade dans l'eau brûlante de la piscine ou encore massage aux huiles sur un transat au milieu du jardin. Le temps s'écoule délicieusement. Les glaces fondent sur nos mains et les mousses mango-coco sont à se damner! On a atteint la perfection, le paradis!

Les Pireys, Merci !


Ubud (BALI), un petit coin de paradis...

Heureusement, près de Kuta, il y a Ubud.
Et c'est là que j'ai découvert la vraie, la magnifique Bali!

Accompagnée de 3 nénettes rencontrées dans le bus :
Tamar, l'Israélienne de 32 ans au caractère aussi extrême que son style. Notre maman à grande gueule! Chanty, l'Allemande de 27 ans très sympa et toujours contente. Sophie, la française de 25 ans , rigolote et attachante mais ne tenant pas du tout l'alcool (ce qui l’a rendu encore plus rigolote!).



Nous avons sillonné, en voiture mini-prix (après 2h de négociation menée par Tamar à coup de "we are not americans, give us the real price!"), des rizières en terrasses vertes à faire mal aux yeux, perdus dans des palmiers immenses.



Par moment, un petit chapeau conique venait ajouter sa dernière touche au tableau déjà parfait.

Puis le mont Batur: volcanique, aride, sombre, presque agressant, mais tellement fascinant quand il se reflète dans le bleu foncé du lac.



Et retour à la nature luxuriante, peuplée d'oiseaux multicolores, des fleurs sublimes et d'insectes étranges. Chaque sens est en éveil dans ce lieu magique et gracieux.





Le soir, nous fêtons les 27 ans de Chanty dans un bar à l"indonésienne.
Le Lendemain c'est danses traditionnelles; ahurissant! une armée d’une cinquantaine de chanteurs de tous ages, s'assied en rond au milieu d'un feu crépitant et improvisent une mélopee scandée de cris saccadés et puissants, des acteurs en costumes miment des scènes des légendes locales. Le tout est violent mais harmonieux et surtout très impressionnant; nous sommes rapidement pris dans ce rythme entêtant qui nous met dans une sorte de transe presque angoissante.

De-ci, de-là, nous tombons sur des cérémonies hindous colorées et receuillies.

Nous visitons le temple-mère de Bali. Trônant au milieu d'une végétation riche et colorée, il est compose, à son sommet, de deux triangles ouvrant sur un ciel limpide. Très beau mais je ne suis pas aussi touchée que je ne m'y attendais...



Puis vient le moment de la séparation; toujours difficile!



Heureusement, Oktavia me rejoint pour son week-end. Cette fois-ci, nous parcourons les même paysages, mais à moto, et parfois surprises par des rideaux de pluies rafraîchissantes.



Musée complètement dingo de Blanco; un artiste espagnol dans la lignée de Dali donc complètement félé et obsédé sexuellement!
Mais le musée est extra, très inventif et l'architecture et le jardin sont des poèmes à eux seuls!


Je pourrais rester bien plus à Ubud tant cette ville est pleine d'un charme tranquille et tant les alentours sont superbes!




Kuta, une lumière en enfer

Kuta (Indonésie) n'est pas une ville pour moi!

Petit centre extra-touristique au bord d'une plage immense et sans intérêt, fréquentée exclusivement par des surfeurs (la plupart Australiens), blonds décolorés, taooes, huiles, musclés, parfois percés, souvent bourrés et la plupart du temps.. arriérés!




Les rues étroites et étouffantes sont une succession de pièges à touristes vendant les mêmes conneries que partout ailleurs jusqu'en Nouvelle Zélande!
Pas un pet d'air, une litanie sans fin de "transport darling?" monocorde et agaçant qui, ajoutée à la chaleur, le taux d'humidité et la promiscuité, devient très vite une cause de pétage de cable violent!

Et pourtant, je suis restée à Kuta presque une semaine entière.... !!!
Mais pourquoi ?????

Grâce à Yolla Okatvia, une jeune indonésienne rencontrée dans la rue pendant que je cherchais un hôtel, qui m'a hébergé chez elle et qui est surtout devenue une véritable amie.

Entre dégustation de Durian (fruit adoré par les asiatiques, détesté par les autres, sentant très fort et au goût lourd et doucereux; pas un régal mais ça passe!), sortis dans les coins sympa de Kuta (oui oui, avec un bon guide, on peut les trouver!), papotages et soirées aux hard rock hôtel (au sein duquel elle est travaille), j’ai finalement pris goût à cette vie tranquille et facile et j’ai posée mes valises!

Alors Kuta non! ou alors avec des circonstances atténuantes!

Kuala Lumpur, deuxième impression.

Heureusement, KL ne se limite pas à cette angoissante aventure...
(voir ci-dessous : Malaise en Malaisie...)


Il y a tout d'abord Mable et Jeffrey.

Un couple Malaisien (et non de Malais, ce qui signifie qu'ils ne sont pas originaires de Malaisie), qui m'ont accueillis chez eux quelques jours.

Lui, d'origine Chinoise et Portugaise, ancien plongeur passionné, il peut parler des heures durant de ses aventures extraordinaires de plongées en haute mer durant lesquel il découvre des navires engloutis remplis de trésors fabuleux.

Il est aussi intarissable sur la religion, la foi, les miracles....



Le soir, il lui arrive de sortir sa guitare et de chanter à pleine voix, comme un enfant, les Beatles ou des chants religieux! Généreux et attachant, sa folie m’a fait rire et je repars, en plus, avec quelques rubis et de belles pièces en argents ramenées du fond de l’océan!
Elle, d'origine Indienne, est la douceur et la gentillesse incarnée. Prévenante et aux petits soins, elle me présente à son immense famille tous aussi accueillants et j’ai pu avoir ainsi un aperçu de la vie d'une famille indienne typique en Malaisie!

Il y a aussi Tools for Change; une session sur 4 jours, "à l'américaine" sur le thème du changement au niveau mondial et personnel! Témoignages, temps d'échanges, de réflexions, exercices pratiques, le tout anime par des "traineurs" surexités et agrementés de belles rencontres de tous styles. La touche intellect de mon voyage qui m'aura aussi permis de repartir gonflée à bloc, pleines de projets divers!

Mais n'oublions pas la ville en elle-même.




Pas vraiment belle, à mon goût, elle n'a ni le charme et la vitalité de Bangkok, ni l'authenticité de Pékin ou la volonté de Shanghai, mais il faut lui reconnaître l'attrait de toutes ces grandes villes asiatiques; savoir faire cohabiter le moderne asceptisé et les quartiers foutoirs à l'asiatique , tout ça pour mon plus grand bonheur!
Et toujours ces 7 eleven benis, sans lesquels je terminerai en pain-vapeur!

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