lundi 8 mars 2010

Comment Bangkok m’a apprivoisé...


Le premier contact avec cette ville incroyable fut violent!

En l’espace de 2h. je passe de -15 à 40 degrés!

L’air est humide, mon pull et mon jean épais sont de trop!


Bangkok, pour moi, au début :

C'était les rues pleines d’étalages de contrefaçons diverses pour touristes en quête de bonnes affaires.

C’était la Kao san road, grouillante de touristes de tous pays, de tous âges, et surtout, de toutes intentions!

C’était les refrains inlassablement et mécaniquement lancés par les thai; "massage?" "transport?" "tuk tuk?" "Ping pong show?" (pour votre intégrité, ne cherchez pas la signification de ce terme!).

C’était la lourdeur de l’air, les pots d’échappement, les bruits, les lady boy, les massages poisson qui grignotent les peaux mortes, la horde de touristes qui inondent les temples, les poissons énormes qui se jettent sur les morceaux de pains jetés par les passants.

C’était aussi le paradis du vice et le royaume de faux!


Puis Bangkok s'est faite plus douce à mes yeux, doucement, elle a su me séduire au fur et à mesure que j'apprenais a la connaître, que j’arpentais ses rues et découvrais ses secrets.

J’ai aimé tewet, le quartier de ma guest house; havre de paix au bord de l’eau et entouré d’un marché aux odeurs qui donnent un bon coup de fouet au réveil!

J’ai aimé monsieur soupe; petit vieux tout ridé qui prépare depuis environ 60 ans les mêmes soupes délicieuses dans son chariot ambulant.

J’ai aimé le bateau bus grâce auquel j’ai découvert une autre facette de la ville sous une brise agréable.

J’ai aimé le sky-train, métro aérien plus proche du réfrigérateur que du moyen de transport.

J’ai aimé les rencontres diverses de voyageurs aux aventures incroyables, d’expats toujours si accueillants, de thai bavards et serviables me conseillant de ne pas mettre les pieds a Kho Lanta trop rempli de fantômes depuis le tsunami.

J’ai aimé regarder Prince et Princesse sur une grande place en pleine aire pour le festival de la francophonie; expérience improbable sous les fous rires générales.

J’ai aimé les taxis de toutes les couleurs. La gentillesse des habitants. Le côté moderne mais tellement asiatique. Le foutoire ambulant et les odeurs tenaces.

...

Bangkok, plaque tournante du touriste, paradis du sexe et de la drogue, n’a pas encore pour autant perdu son âme, et c’est pour ça que je l’aime!

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