Au bout de 4 jours à Pékin, je peux le dire sans trop m’avancer ; je ne pourrai pas vivre ici !
Beaucoup connaissent mon attirance pour les villes Italiennes douces et sécurisantes, nous sommes ici loin d’une Sienne ou d’une Florence ! Mais sans surprise bien sûr, je ne suis pas si naïve !
Pékin est découpé en d’immenses avenues dégagées.
Les immeubles, ou devrais-je dire les buildings, grattent le ciel et les temples, innombrables mais beaucoup plus typiques permettent à la touriste que je suis de reprendre son souffle dans cette ville où rien ne semble à taille humaine. (Et je m’attends à bien pire avec Shanghai).
Ainsi la place Tian’anmen trône au centre de Pékin, gigantesque étendue bordée d’immenses colonnes rouges sur ses cotées et des mures rouges de la cité interdite à son extrémité nord. Je pense qu’à pied et en tenant compte de la circulation, il me faudrait environ 30minutes minimum pour en faire le tour.
L’ultra moderne côtoie l’ancien dans une harmonie quelque peu douteuse et kitch mais tellement asiatique !
Le Chinois, loin d’être méchant, n’est pas pour autant très aimable ! Il a, en tout cas, un réel problème avec la bienséance. J’ai donc compris assez rapidement que faire gentiment la queue pour acheter mes tickets de métro ne sert à rien ; tout le monde me dépasse allégrement et sans la moindre gène. Pour m’adapter il va donc falloir que j’apprenne à m’imposer !
Tout est différent ici, rien ne ressemble à la France, à part quelques enseignes internationales comme le Starbuck, le Mac Do et KFC dont aucun pays ne semble réchapper ! Mais ici, et c’est ca le petit plus qui change tout : même ces enseignes sont traitées à la mode chinoise (enfin, parfois !) (cf photo de Starbuck ci-dessous).
Je m’interroge toujours sur la façon la plus appropriée de traverser une route Pékinoise. .. Il y a forcement une solution car je vois bien qu’ils s’élancent tous au même moment au milieu de ces immenses artères pleines de voitures qui ne freineraient pour rien au monde. Mais quand ? Ne me dites surtout pas « quand il n’y a plus de voiture », j’y ai pensé, mais il y en a toujours des voitures ! Et c’est ça le mystère !
Pourtant je me sens en sécurité ici. Pas une fois je me suis sentie mal à l’aise ou agressée. La brusquerie des Chinois m’amuse car elle n’est pas malveillante ; leurs crachats sonores ne me dérange (presque) plus ; je me sens même rassurée par leur regards interrogateurs dans le métro où je croise si peu d’occidentaux. Les temples sont tous sublimes et apaisant. On a beau dire qu’on en fait vite une indigestion, pour le moment, je suis bien loin du simple mal de ventre ! Et marcher dans Pékin illuminé, la nuit alors qu’il fait un froid de canard, c’est grisant !
En parlant de mal de bide, je suis encore assez prudente sur la nourriture. Pour le moment je me contente des plats chinois classiques et ne commande de la viande que quand je suis certaine de la signification. Mais promis, je ferai bientôt des choix un peu plus aventureux !
Alors certes je ne pourrai pas vivre à Pékin mais il se pourrait bien que je m’y attache, qui sait… ?
mercredi 25 novembre 2009
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