jeudi 26 novembre 2009

Visite de la CITE INTERDITE

Je suis sans mots après la visite de cette immense cité impériale….

Je ne peux qu’imaginer la vie qui devait s’y dérouler…
Heureusement, le film, Le Dernier Empereur, visionné avant mon départ m’aide à visualiser la scène…

(En passant, petit message perso pour Soline « désolée, je t’ai prêté mon dvd mais tu n’as en fait que la pochette étant donné que le disque est parti faire le tour du monde avec moi ! Oups ! »).

Cette gigantesque prison dorée est émouvante aujourd’hui par le vide qu’elle dégage…

Il ne reste que les édifices et pourtant cela suffit à nous expédier dans le monde de l’époque. Avec un peu de concentration et de temps, on peut facilement se représenter ces milliers de soldats impériaux remplissant les cours aux proportions démesurées. Ces centaines d’eunuques gesticulant derrière un petit empereur en robe de soie. Et ces concubines et femmes de l’empereur, confortablement installées dans leurs palais adjacents.

Aujourd’hui, une succession de temples et de palais froids et majestueux mais avant….

La symétrie des lieux donnent une impression de puissance étonnante. Les couleurs sont éclatantes et les motifs et ornements foisonnent. Mais il s’en dégage en même temps une grande légèreté rendue peut être par la finesse des matériaux et par le caractère épuré du site.

Il a fait tellement froid aujourd’hui que j’ai dû presser le pas et ce n’est que du haut de la montagne au charbon qui domine la cité que j’ai pu me rendre compte de son incroyable immensité. Tout embrumée qu’elle était à cause de la pollution, la vue reste incomparable de là haut ! C’est une succession sans fin de toits chinois, d’arches et de jardins qui nous est donné à voir.

Dommage, les photos n’ont rien données !

Et c’est Mao qui se tient fièrement à la porte de la cité impériale !
Contemplant son mausolée, il semble, comme le dit si bien mon fidèle compagnon, le guide du routard, s’inscrire comme le véritable dernier empereur de Chine!

Photos de la Cité Interdite
















mercredi 25 novembre 2009

Place Tian - Nmen

25 nov 2009 Premières impressions Pékinoises…

Au bout de 4 jours à Pékin, je peux le dire sans trop m’avancer ; je ne pourrai pas vivre ici !

Beaucoup connaissent mon attirance pour les villes Italiennes douces et sécurisantes, nous sommes ici loin d’une Sienne ou d’une Florence ! Mais sans surprise bien sûr, je ne suis pas si naïve !

Pékin est découpé en d’immenses avenues dégagées.
Les immeubles, ou devrais-je dire les buildings, grattent le ciel et les temples, innombrables mais beaucoup plus typiques permettent à la touriste que je suis de reprendre son souffle dans cette ville où rien ne semble à taille humaine. (Et je m’attends à bien pire avec Shanghai).

Ainsi la place Tian’anmen trône au centre de Pékin, gigantesque étendue bordée d’immenses colonnes rouges sur ses cotées et des mures rouges de la cité interdite à son extrémité nord. Je pense qu’à pied et en tenant compte de la circulation, il me faudrait environ 30minutes minimum pour en faire le tour.

L’ultra moderne côtoie l’ancien dans une harmonie quelque peu douteuse et kitch mais tellement asiatique !

Le Chinois, loin d’être méchant, n’est pas pour autant très aimable ! Il a, en tout cas, un réel problème avec la bienséance. J’ai donc compris assez rapidement que faire gentiment la queue pour acheter mes tickets de métro ne sert à rien ; tout le monde me dépasse allégrement et sans la moindre gène. Pour m’adapter il va donc falloir que j’apprenne à m’imposer !

Tout est différent ici, rien ne ressemble à la France, à part quelques enseignes internationales comme le Starbuck, le Mac Do et KFC dont aucun pays ne semble réchapper ! Mais ici, et c’est ca le petit plus qui change tout : même ces enseignes sont traitées à la mode chinoise (enfin, parfois !) (cf photo de Starbuck ci-dessous).



Je m’interroge toujours sur la façon la plus appropriée de traverser une route Pékinoise. .. Il y a forcement une solution car je vois bien qu’ils s’élancent tous au même moment au milieu de ces immenses artères pleines de voitures qui ne freineraient pour rien au monde. Mais quand ? Ne me dites surtout pas « quand il n’y a plus de voiture », j’y ai pensé, mais il y en a toujours des voitures ! Et c’est ça le mystère !

Pourtant je me sens en sécurité ici. Pas une fois je me suis sentie mal à l’aise ou agressée. La brusquerie des Chinois m’amuse car elle n’est pas malveillante ; leurs crachats sonores ne me dérange (presque) plus ; je me sens même rassurée par leur regards interrogateurs dans le métro où je croise si peu d’occidentaux. Les temples sont tous sublimes et apaisant. On a beau dire qu’on en fait vite une indigestion, pour le moment, je suis bien loin du simple mal de ventre ! Et marcher dans Pékin illuminé, la nuit alors qu’il fait un froid de canard, c’est grisant !
En parlant de mal de bide, je suis encore assez prudente sur la nourriture. Pour le moment je me contente des plats chinois classiques et ne commande de la viande que quand je suis certaine de la signification. Mais promis, je ferai bientôt des choix un peu plus aventureux !

Alors certes je ne pourrai pas vivre à Pékin mais il se pourrait bien que je m’y attache, qui sait… ?

Quelques photos ... les premières de chine


La terre vue du ciel… La Chine, de mon hublot…

Je tente d’ouvrir un œil après une nuit agitée coincée contre mon hublot.

Sous l’appareil, je vois une étendue immense de nuages dentelés ressemblant à une gigantesque vallée de petites montagnes pointues.

A ce moment là, et c’est humain, me viens la réflexion hautement intellectuelle qu’un nuage c’est quand même vachement bizarre !!

Puis, après un long moment durant lequel mon esprit s’égare dans cette pensée, j’assiste, sans trop savoir quand exactement nous sommes passés de l’un à l’autre, à un agrandissement du relief et les petites montagnes dentelées ressemblent d’avantage maintenant à des immenses monts acérés !

A moins que…. Mais oui, en fait nous volons bien, (depuis quand ? je l’ignore,) au dessus de milliers de montagnes enneigées. C’est impressionnant ce paysage qui s’étend à perte de vue. De temps en temps, je peux distinguer, grâce à ma vue perçante, quelques villages perdues ou plutôt quelques maisonnettes éparpillées. Tout semble si calme, si immobile. Seulement du blanc et quelques taches grises. Et tout est en même temps si majestueux, si grand et insaisissable.

Première image de la Chine… et je trouve ça magnifique et angoissant…

vendredi 20 novembre 2009

1er Jour du Tour du Monde d'Astrid



PARIS ----> Londres ----> PEKIN


21 nov .................................................. 22 nov


à 12h25 ............................................ à 10h22


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